L'Histoire de la Coiffure est marquée par de grandes dames qui ont laissé leur empreinte dans l'industrie du cheveu. Le Cercle des Femmes de la Coiffure leur rend hommage en voulant perpétrer, sublimer et faire évoluer leurs idées, pour (re)penser la coiffure de demain.
C.J. Walker
Les soeurs Carita
Camille Albane
Annie Turnbo Malone
Martha Matilda Harper
Lucie Saint-Clair
Elles ont marqué l'Histoire de la Coiffure
L'Histoire de la Coiffure est marquée par de grandes dames qui ont laissé leur empreinte dans l'industrie du cheveu. Le Cercle des Femmes de la Coiffure leur rend hommage en voulant perpétrer, sublimer et faire évoluer leurs idées, pour (re)penser la coiffure de demain.
C.J. Walker
Coiffeuse et femme d'affaire américaine
C.J. Walker
Coiffeuse et femme d'affaire américaine
Madam C. J. Walker (1867 – 1919), née Sarah Breedlove, est la fille d'anciens esclaves qui travaillaient dans les champs de coton en Louisiane. Après le décès de son mari, avec lequel elle a eu une fille, Sarah quitte la Louisiane pour le Missouri, où elle retrouve 3 de ses frères, devenus barbiers à Saint-Louis.
Comme de nombreuses femmes afro-américaines de son époque, Sarah souffre de graves problèmes du cuir chevelu et de pellicules, dus aux conditions d'hygiène, à la malnutrition et aux nombreux produits agressifs utilisés, notamment pour la lessive et le nettoyage des cheveux. Voulant trouver une solution à ses problèmes, Sarah apprend les soins capillaires auprès de ses frères. Au moment de l'Exposition Universelle de Saint-Louis, en 1904, elle travaille pour Annie Malone, propriétaire de la société Poro, qui vend des soins capillaire. En parallèle, Sarah continue à apprendre et commence à développer ses propres produits.
En 1905, Sarah et sa fille déménagent à Denver, dans le Colorado. Elle continue à travailler pour Annie Malone et développe sa gamme de produits capillaires, notamment à base de vaseline et de soufre. La formule est vieille de 100 ans, mais Malone l'accuse de la lui avoir volée ce qui scelle la fin de leur collaboration.
Sarah épouse Charles Walker en 1906. Elle est désormais connue sous le nom de Madam C.J. Malone. Elle se revendique coiffeuse indépendante et revend des crèmes cosmétiques en porte à porte, en enseignant à ses clientes comment les utiliser. Le « Madam » qui précède son nom est une référence aux pionnières de l'industrie française de la beauté. Sa petite entreprise devient familiale, son mari étant chargé de la publicité et de la promotion, tandis que sa fille gère la vente par correspondance à Denver pendant que ses parents voyagent pour développer l'entreprise et créer un réseau de revendeurs agréés. Le couple s'installe à Pittsburgh en 1908, où ils ouvrent un salon de beauté et une école de coiffure. Les entreprises déménagent en 1910 à Indianapolis, où Sarah installe le siège social de la Madam C.J. Walker Manufacturing Company. Elle investit dans un salon de coiffure, une école, des usines ... Une grande partie des employés de Sarah sont des femmes, y compris à des postes importants de gestion et de décision.
Madam C.J Walker est considérée comme la première femme américaine à devenir millionnaire grâce au fruit de son travail. Elle mettra sa fortune au service de la défense des droits des femmes et des Afro-américains. Elle est inscrite au National Women's Hall of Fame. Son engagement a inspiré à la firme Mattel la création d'une Barbie à son effigie, en vente depuis août 2022. La poupée fait partie de la collection « Inspiring Women ».
Un timbre à son effigie est émis en 1998 par le service des postes américain, le United States Postal Service (USPS). Il fait partie d'une série consacrée à l'histoire des Afro-américains.
En 2020, une série produite par Netflix lui est consacrée sous le titre « Self Made : Inspired by the life of Madam C. J. Walker ».
Les soeurs Carita
Entrepreneuses de la beauté française
Les soeurs Carita
Entrepreneuses de la beauté française
Les sœurs Carita, Maria la blonde et Rosy la brune, naissent respectivement en 1911 et 1914 en France. Filles de réfugiés espagnols installés à Toulouse, elles ont à peine 15 ans quand elles ouvrent un petit salon de coiffure.
En 1945, elles montent à Paris, mais ce n’est qu’en 1951 qu’elles ouvrent La Maison de Beauté Carita dans la mythique et déjà chic rue du Faubourg-Saint-Honoré. Elles inventent un concept jusqu’alors inédit, la beauté globale, qui réunit plusieurs métiers au sein d’un même salon. L’expérience est tellement novatrice que les stars du tout-Paris veulent aller chez Carita.
En 1958, les deux sœurs inaugurent l’Académie Carita en vue d’enseigner la gestuelle et de former la nouvelle génération de professionnelles de la beauté. Dans le même temps, elles lancent leur propre gamme de soins pour la peau et les cheveux, qui auront un très grand succès.
Après la mort des sœurs en 1978 et 1983, des « Maisons de Beauté Carita » apparaissent dans toute la France et à l’international. Les sœurs ont réussi à s’imposer en tant que pionnières de la « haute beauté » en révolutionnant le monde de l’esthétique : - 2 femmes qui sont parmi les premières femmes cheffes d’entreprise dans un monde d’hommes, - 2 coiffeuses qui comprennent que la beauté ne s’arrête pas à une coupe de cheveux, - 2 entrepreneures de la beauté qui créent une nouvelle cosmétologie pour le visage, pour les cheveux, pour le corps.
Les sœurs Carita reposent toutes deux au Cimetière du Père-Lachaise, à Paris.
En 1986, le groupe japonais Shiseido rachète Carita afin de développer la marque au niveau d’une marque de luxe internationale. Le groupe L'Oréal annonce le rachat de Carita en 2014 et fusionne avec les Laboratoires Decleor Paris en 2015.
En 2022, la Maison Carita Paris vit une extraordinaire métamorphose. Après deux années de travaux, accompagnés par son directeur artistique John Nollet, la nouvelle Maison de Beauté ouvre ses portes.
Les sœurs Carita, Maria la blonde et Rosy la brune, naissent respectivement en 1911 et 1914 en France. Filles de réfugiés espagnols installés à Toulouse, elles ont à peine 15 ans quand elles ouvrent un petit salon de coiffure.
En 1945, elles montent à Paris, mais ce n’est qu’en 1951 qu’elles ouvrent La Maison de Beauté Carita dans la mythique et déjà chic rue du Faubourg-Saint-Honoré. Elles inventent un concept jusqu’alors inédit, la beauté globale, qui réunit plusieurs métiers au sein d’un même salon. L’expérience est tellement novatrice que les stars du tout-Paris veulent aller chez Carita.
En 1958, les deux sœurs inaugurent l’Académie Carita en vue d’enseigner la gestuelle et de former la nouvelle génération de professionnelles de la beauté. Dans le même temps, elles lancent leur propre gamme de soins pour la peau et les cheveux, qui auront un très grand succès.
Après la mort des sœurs en 1978 et 1983, des « Maisons de Beauté Carita » apparaissent dans toute la France et à l’international. Les sœurs ont réussi à s’imposer en tant que pionnières de la « haute beauté » en révolutionnant le monde de l’esthétique : - 2 femmes qui sont parmi les premières femmes cheffes d’entreprise dans un monde d’hommes, - 2 coiffeuses qui comprennent que la beauté ne s’arrête pas à une coupe de cheveux, - 2 entrepreneures de la beauté qui créent une nouvelle cosmétologie pour le visage, pour les cheveux, pour le corps.
Les sœurs Carita reposent toutes deux au Cimetière du Père-Lachaise, à Paris.
En 1986, le groupe japonais Shiseido rachète Carita afin de développer la marque au niveau d’une marque de luxe internationale. Le groupe L'Oréal annonce le rachat de Carita en 2014 et fusionne avec les Laboratoires Decleor Paris en 2015.
En 2022, la Maison Carita Paris vit une extraordinaire métamorphose. Après deux années de travaux, accompagnés par son directeur artistique John Nollet, la nouvelle Maison de Beauté ouvre ses portes.
Camille Albane
Coiffeuse et cheffe d'entreprise
Camille Albane
Coiffeuse et cheffe d'entreprise
Originaire d’Avignon, Camille Albane, de son vrai nom Jeanne Dereux, rêve de travailler dans le milieu de la coiffure. Mais elle ne peut pas compter sur l’aide de ses parents qui s’y opposent. La jeune femme passe un baccalauréat de philosophie, qui, elle l’ignore encore, lui sera très utile dans son approche et son écoute des femmes avant de se lancer dans une école de coiffure. Après ses études, elle quitte sa ville natale, direction Marseille, puis Paris quelques années.
C’est grâce à sa rencontre avec l’un des grands pontes de la coiffure, Jacques Dessange, que la carrière de Camille Albane prend un nouvel essor. Elle persévère et travaille sans relâche, apprenant les techniques de coupes directement sur des perruques, avant d’être considérée par M. Dessange comme l’un de ses meilleurs éléments.
En 1970, elle s’associe au coiffeur, qui l’aide à se faire un nom dans le milieu de la mode et du cinéma.
Lorsque l’occasion de reprendre le salon Jacques Dessange de la rue Bonaparte à Saint-Germain-des-Prés se présente, elle saute le pas. Bien qu’un peu anxieuse, elle transforme le lieu en seulement quelques mois et le marque de l'empreinte de sa personnalité, élégant mais décontracté et convivial. Le salon est renommé « Camille Albane pour Jacques Dessange », jusqu’au lancement de la franchise en 1994.
L’enseigne Camille Albane lance en 1999 ses propres produits capillaires puis, peu après, sa ligne de maquillage, le tout distribué exclusivement dans ses salons.
En 2004, Camille trouve frustrant de devoir faire passer ses clientes d’expert en expert pendant leur passage au salon. Elle aime appréhender la transformation de chaque cliente dans sa totalité, de la couleur au maquillage, en passant par la coupe. Elle applique donc ce concept à l’ensemble des salons du réseau de franchise, permettant à chaque cliente de bénéficier d'un contact unique et privilégié avec un expert, pour l'ensemble des soins qui lui sont prodigués.
Le réseau Camille Albane compte aujourd’hui plus de 210 salons, où travaillent 1500 collaborateurs, dans 10 pays, sur le segment haut de gamme.
Annie Turnbo Malone
Femme d'affaires, inventrice et philantrope américaine
Annie Malone, née Annie Turnbo en 1869 à Minneapolis, aux Etats-Unis, est la dixième des onze enfants d'Isabella et Robert Turnbo. Ses parents étaient d'anciens esclaves, et son père rejoignit l'Union pendant la Guerre de Sécession. Orpheline très jeune, Annie est élevée par sa soeur aînée. D’une santé fragile, elle ne terminera pas ses études secondaires et n'obtiendra pas son diplôme. Elle se découvre toutefois une passion pour la chimie.
Comme beaucoup de femmes noires dans l’Amérique d’alors, Annie est conditionnée dès l’enfance à se focaliser sur son apparence, afin de la modeler sur celle de ses compatriotes blanches. Ainsi, Annie, ses soeurs et une grande partie des femmes noires américaines, s’intéressent depuis leur jeunesse aux produits cosmétiques destinés à lisser leurs cheveux crépus, en utilisant des produits comme la graisse d’oie, le savon ou d’autres types d’huiles, qui endommageaient les cheveux.
Bien qu'elle n'ait pas terminé ses études, Annie exerce le métier de coiffeuse avec sa soeur aînée, avant de se convertir en "médecin de beauté". À 20 ans, son don pour la chimie lui permet de mettre au point le "Wonderful Hair Grower", un shampooing/soin du cuir chevelu qui aide à faire pousser et lisser les cheveux. Elle commence à le vendre en porte à porte et fait des discours ainsi que des démonstrations pour le faire connaître. Annie élabore ensuite toute une gamme de produits de soin et de beauté des cheveux, spécifiquement conçus pour les chevelures des femmes afro-américaines. En 1902, elle profite du plein essor économique de la ville de Saint-Louis pour y déménager son entreprise. Elle recrute quelques employées et continue à faire du porte à porte. C'est à Saint-Louis qu'elle rencontre et épouse son premier mari, Monsieur Pope, dont elle divorce rapidement.
L’une des vendeuses recrutées et formées par Annie Malone est Sarah Breedlove, alias Madam C.J. Walker. Peu après avoir quitté le réseau d’Annie Malone, Madam C.J. Walker crée sa propre société, la Madam C.J Walker Manufacturing Company, qui rencontre rapidement le succès. L’un de ses produits, le "Wonderful Hair Straightener", attire l’attention d’Annie Malone qui le dénonce comme le résultat d’un plagiat de son propre "Wonderful Hair Grower". Suite à l’incident, Annie Malone crée alors Poro, sa propre marque.
L'exposition Universelle de 1904, à Saint-Louis, marque un tournant dans la carrière d'Annie. Elle rencontre un énorme succès dans la vente de ses produits de beauté. Elle décide alors de viser le marché national dans son ensemble. Elle fait de la publicité dans les journaux et voyage dans les états du sud pour y promouvoir ses produits auprès de la communauté noire. Elle recrute des femmes qui deviennent ses représentantes et vendeuses dans tout le pays et qui, à leur tour, recrutent d'autres femmes pour participer à l'expansion de l'entreprise et créer un vaste réseau de commerciales. En 1910, la société Turnbo Poro est ainsi connue à l'échelle nationale.
Annie fonde à Saint-Louis la première école au monde de formation de produits cosmétiques. Elle épouse en 1914 le directeur de l'école, Aaron Eugene Malone, ancien enseignant et vendeur de la Bible à Saint-Louis. Le jeune couple offre aux femmes afro-américaines un moyen de s'améliorer à plusieurs niveaux et une chance d'obtenir leur indépendance économique. Ils contribuent également à populariser les écoles de cosmétologie.
En 1918, le succès de Poro permet à Annie et Aaron de construire un complexe d'usines et d'écoles de beauté dans le quartier noir et historique de la Ville, à Saint-Louis. Le Collège Poro dispose d'infrastructures communes aux campus universitaires de l'époque. En 1926, le College Poro employait 175 personnes et possédait des points de vente franchisés en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique et aux Philippines. L'empire Poro employait alors environ 75000 femmes à travers le monde.
Annie Malone a toujours considéré que si les femmes afro-américaines amélioraient leur apparence, elles seraient mieux prises au sérieux et se feraient d'avantage respecter. Annie souhaite ainsi que les élèves de ses écoles soient indépendantes et gagnent un salaire suffisant pour leur permettre de vivre une vie décente.
Dans les années 20, Annie Malone était l'une des femmes noires les plus riches du pays. Habile entrepreneure, elle est devenue une chef de file dans le secteur de la cosmétique, mais également une militante active au sein de la communauté noire de Saint-Louis. Généreuse et philantrope, elle soutient de nombreuses associations caritatives, ses employés et sa famille, des orphelinats ...
Martha Matilda Harper
Pionnière inspirante de la coiffure et du système de franchise
Née en 1857 en Ontario, au Canada, Martha Matilda Harper a connu une enfance difficile. À l'âge de 7 ans, elle commence à travailler comme domestique, ce qui forge son éthique de travail et sa détermination. Pendant ses 25 années en tant que domestique, Martha observe les besoins des femmes en matière de soins personnels, et développe un intérêt particulier pour les soins capillaires, elle-même motivée par sa chevelure très longue et difficile à entretenir.
Elle commence à expérimenter des formules de soin des cheveux dans la cuisine de ses employeurs, et utilise des ingrédients naturels. L’un des clients de Martha, impressionné par son dévouement et son intérêt pour les soins capillaires, lui confie une formule secrète de shampooing naturel, et tout cela, dira la légende, sur son lit de mort ! L'héritage de cette formule marque un tournant décisif dans sa vie. Ce shampooing, élaboré par un médecin allemand, était connu pour ses bienfaits sur les cheveux et le cuir chevelu. Martha, fascinée par les produits naturels, commence à utiliser cette formule sur elle-même et sur quelques clients, et constate des résultats spectaculaires. La formule deviendra la pierre angulaire de son futur empire.
Avec seulement 360 dollars, Martha Harper ouvre en 1888 son premier salon de beauté à Rochester (New York), le "Harper Method Shop". À une époque où les services de coiffure se faisaient à domicile, ouvrir un salon était une idée audacieuse et révolutionnaire. Ce salon offrait non seulement des soins capillaires élaborés à partir d'ingrédients naturels, mais aussi une gamme complète de services de beauté pour les femmes (et pour quelques hommes), mettant à l'honneur les concepts de bien-être et de relaxation. Martha invente pour son salon le fauteuil inclinable et le bassin à shampoing, améliorant considérablement le confort de ses clients.
Mais plus que le principe d'un salon ou la création de matériel, la véritable innovation de Martha Harper est le développement du premier système de franchise commerciale, pour étendre son entreprise, mais également permettre à d'autres femmes de devenir entrepreneures et indépendantes. Elle forme et soutient ainsi des centaines de femmes pour qu'elles ouvrent leurs propres salons, les "Harper Method Shops", à travers les États-Unis et au-delà. À son apogée, il y avait plus de 500 salons franchisés.
Martha insiste pour que ses franchisées soient des femmes, leur offrant des opportunités économiques à une époque où les femmes étaient largement exclues du monde des affaires. Elle leur fournit une formation complète à Rochester et un soutien continu pour garantir leur succès : cours d'anatomie, apprentissage des techniques de traitement du visage, du cuir chevelu et des cheveux ... grâce au manuel de la Méthode Harper. Les formations durent de quelques semaines pour les franchisées expérimentées à 6 mois pour les néophytes.
Les salons Harper Method Shop sont généralement situés dans des zones urbaines centrales ou dans des rues commerçantes importantes où ils sont accessibles à une clientèle féminine soucieuse de son apparence et de son bien-être. Ces emplacements stratégiques permettent aux salons d'attirer une clientèle diversifiée, allant des femmes de la classe ouvrière aux dames de la haute société. L'accessibilité et la visibilité dans des zones à fort trafic piétonnier étaient cruciales pour le succès des entreprises à cette époque, et les salons de Martha Harper étaient souvent situés à proximité d'autres commerces de détail et de services, tels que des magasins de vêtements, des bijouteries et des établissements de restauration. Ces emplacements stratégiques favorisaient une expérience d'achat complète pour les clients.
Martha Matilda Harper est décédée en 1950, à l'âge de 92 ans. Elle a transformé l'industrie de la beauté avec ses soins naturels et son approche centrée sur le bien-être. Elle a également posé les bases du système de franchise moderne, offrant des opportunités économiques inédites aux femmes, et ouvrant la voie à l'inclusion des femmes dans le monde des affaires.
Femme inspirante partie de rien pour construire un empire, Martha Matilda Harper incarne l'esprit d'innovation et de résilience. Elle montre que les obstacles peuvent être transformés en succès retentissants, avec vision et détermination. Son histoire est une source d'inspiration pour toutes les femmes. Son modèle économique et son engagement envers l'autonomisation des femmes continuent d'inspirer les entrepreneurs aujourd'hui.
Lucie Saint-Clair
Icône Inspirante de la Coiffure Française
Lucette Rosilio, connue sous le nom de Lucie Saint-Clair, est née le 13 décembre 1926 à Cherbourg. Elle est la fille de Louise et Louis-Marcel Véron, hôteliers et restaurateurs. Après des études au Couvent des Oiseaux et un diplôme de l'École de L'Oréal, elle ouvre son premier salon en 1946 à Cherbourg. En 1965, elle inaugure à Paris un salon de coiffure et de beauté, qui devient rapidement un symbole du chic parisien. En 1967, elle épouse Jacques Rosilio, avec lequel elle aura deux enfants, Caroline et Michel-Franck.
Lucie Saint-Clair, c’est l’histoire d’une grande dame de la coiffure française qui a créé, dans les années 60, un véritable style représentatif du chic et de l’élégance parisienne. Elle a su capturer et réinventer l'essence du glamour parisien, en créant des coiffures naturelles, souples et élégantes, qui s'adaptent à toutes les situations de la vie courante. Son approche repose sur une observation minutieuse des tendances et un profond respect de l’héritage stylistique parisien. Ses collections se déclinent autour du chic des Parisiennes et démontrent que la beauté est aussi bien une question d’héritage que de tendance. Et c’est d’ailleurs de là que naît son inspiration : réinventer le glamour parisien pour toutes les femmes du monde, grâce à des coiffures qui correspondent réellement à leur style, leur personnalité et la nature de leurs cheveux, en leur apportant à la fois expertise et complicité. Chaque coupe, chaque coloration, est conçue pour sublimer la beauté naturelle des clientes, offrant ainsi une personnalisation et une expertise inégalées.
La beauté ne se compose pas d'une seule facette, c'est pourquoi Lucie Saint-Clair souhaite que ses salons proposent une gamme complète de services de beauté : coupes de cheveux et colorations proposées en partenariat avec L’Oréal Professionnel s’allient au maquillage et manucures avec OPI et aux soins du visage de la marque Payot, pour offrir une prestation plus complète aux femmes désireuses de se refaire une beauté. L’objectif annoncé est de permettre aux clientes de bénéficier du meilleur de la beauté en un seul lieu, et de bénéficier de services innovants et de qualité. Ses employés bénéficient de formations continues, ce qui leur permet de toujours rester à la pointe des dernières tendances et techniques, et d'offrir aux femmes et aux hommes modernes et actifs une expertise, un savoir-faire technique et des services personnalisés de coiffure et d’esthétique de luxe. Ainsi, le style Lucie Saint-Clair révèle la beauté naturelle et plurielle de chaque femme et de chaque homme.
Lucie Saint-Clair est une figure inspirante pour toutes les femmes souhaitant s’investir dans la coiffure. Elle démontre qu'avec passion, détermination et innovation, il est possible de créer un empire de la beauté. Membre du Cosmetic Executive Women (CEW), son parcours est jalonné de distinctions comme la Légion d'honneur ou le prix Montgolfier, et elle incarne la réussite et l'excellence.
Fondatrice et présidente du groupe Lucie Saint-Clair jusqu’en 2010, elle a laissé un héritage durable dans le monde de la coiffure. Lucie Saint-Clair reste un modèle de détermination et d’innovation, inspirant les femmes à suivre leurs passions et à exceller dans leur domaine. Son style, imprégné de l'élégance parisienne, continue d’influencer et de redéfinir les standards de beauté à travers le monde. Aujourd’hui, ses salons continuent de prospérer, offrant une expérience de luxe et personnalisée à chaque visite. Elle prouve ainsi qu'une carrière dans la coiffure peut être synonyme de succès et de glamour, tout en contribuant activement à la communauté professionnelle et culturelle.
Les salons Lucie Saint-Clair sont majoritairement développés en région parisienne, mais également à Bordeaux,Boulogne, Sceaux et Lyon. En 2011, la marque s’est d’ailleurs refait une beauté en s’offrant une nouvelle identité graphique plus moderne, qui se retrouve dans ses collections.
Originaire d’Avignon, Camille Albane, de son vrai nom Jeanne Dereux, rêve de travailler dans le milieu de la coiffure. Mais elle ne peut pas compter sur l’aide de ses parents qui s’y opposent. La jeune femme passe un baccalauréat de philosophie, qui, elle l’ignore encore, lui sera très utile dans son approche et son écoute des femmes avant de se lancer dans une école de coiffure. Après ses études, elle quitte sa ville natale, direction Marseille, puis Paris quelques années.
C’est grâce à sa rencontre avec l’un des grands pontes de la coiffure, Jacques Dessange, que la carrière de Camille Albane prend un nouvel essor. Elle persévère et travaille sans relâche, apprenant les techniques de coupes directement sur des perruques, avant d’être considérée par M. Dessange comme l’un de ses meilleurs éléments.
En 1970, elle s’associe au coiffeur, qui l’aide à se faire un nom dans le milieu de la mode et du cinéma.
Lorsque l’occasion de reprendre le salon Jacques Dessange de la rue Bonaparte à Saint-Germain-des-Prés se présente, elle saute le pas. Bien qu’un peu anxieuse, elle transforme le lieu en seulement quelques mois et le marque de l'empreinte de sa personnalité, élégant mais décontracté et convivial. Le salon est renommé « Camille Albane pour Jacques Dessange », jusqu’au lancement de la franchise en 1994.
L’enseigne Camille Albane lance en 1999 ses propres produits capillaires puis, peu après, sa ligne de maquillage, le tout distribué exclusivement dans ses salons.
En 2004, Camille trouve frustrant de devoir faire passer ses clientes d’expert en expert pendant leur passage au salon. Elle aime appréhender la transformation de chaque cliente dans sa totalité, de la couleur au maquillage, en passant par la coupe. Elle applique donc ce concept à l’ensemble des salons du réseau de franchise, permettant à chaque cliente de bénéficier d'un contact unique et privilégié avec un expert, pour l'ensemble des soins qui lui sont prodigués.
Le réseau Camille Albane compte aujourd’hui plus de 210 salons, où travaillent 1500 collaborateurs, dans 10 pays, sur le segment haut de gamme.
Annie Turnbo Malone
Femme d'affaires, inventrice et philantrope américaine
Annie Malone, née Annie Turnbo en 1869 à Minneapolis, aux Etats-Unis, est la dixième des onze enfants d'Isabella et Robert Turnbo. Ses parents étaient d'anciens esclaves, et son père rejoignit l'Union pendant la Guerre de Sécession. Orpheline très jeune, Annie est élevée par sa soeur aînée. D’une santé fragile, elle ne terminera pas ses études secondaires et n'obtiendra pas son diplôme. Elle se découvre toutefois une passion pour la chimie.
Comme beaucoup de femmes noires dans l’Amérique d’alors, Annie est conditionnée dès l’enfance à se focaliser sur son apparence, afin de la modeler sur celle de ses compatriotes blanches. Ainsi, Annie, ses soeurs et une grande partie des femmes noires américaines, s’intéressent depuis leur jeunesse aux produits cosmétiques destinés à lisser leurs cheveux crépus, en utilisant des produits comme la graisse d’oie, le savon ou d’autres types d’huiles, qui endommageaient les cheveux.
Bien qu'elle n'ait pas terminé ses études, Annie exerce le métier de coiffeuse avec sa soeur aînée, avant de se convertir en "médecin de beauté". À 20 ans, son don pour la chimie lui permet de mettre au point le "Wonderful Hair Grower", un shampooing/soin du cuir chevelu qui aide à faire pousser et lisser les cheveux. Elle commence à le vendre en porte à porte et fait des discours ainsi que des démonstrations pour le faire connaître. Annie élabore ensuite toute une gamme de produits de soin et de beauté des cheveux, spécifiquement conçus pour les chevelures des femmes afro-américaines. En 1902, elle profite du plein essor économique de la ville de Saint-Louis pour y déménager son entreprise. Elle recrute quelques employées et continue à faire du porte à porte. C'est à Saint-Louis qu'elle rencontre et épouse son premier mari, Monsieur Pope, dont elle divorce rapidement.
L’une des vendeuses recrutées et formées par Annie Malone est Sarah Breedlove, alias Madam C.J. Walker. Peu après avoir quitté le réseau d’Annie Malone, Madam C.J. Walker crée sa propre société, la Madam C.J Walker Manufacturing Company, qui rencontre rapidement le succès. L’un de ses produits, le "Wonderful Hair Straightener", attire l’attention d’Annie Malone qui le dénonce comme le résultat d’un plagiat de son propre "Wonderful Hair Grower". Suite à l’incident, Annie Malone crée alors Poro, sa propre marque.
L'exposition Universelle de 1904, à Saint-Louis, marque un tournant dans la carrière d'Annie. Elle rencontre un énorme succès dans la vente de ses produits de beauté. Elle décide alors de viser le marché national dans son ensemble. Elle fait de la publicité dans les journaux et voyage dans les états du sud pour y promouvoir ses produits auprès de la communauté noire. Elle recrute des femmes qui deviennent ses représentantes et vendeuses dans tout le pays et qui, à leur tour, recrutent d'autres femmes pour participer à l'expansion de l'entreprise et créer un vaste réseau de commerciales. En 1910, la société Turnbo Poro est ainsi connue à l'échelle nationale.
Annie fonde à Saint-Louis la première école au monde de formation de produits cosmétiques. Elle épouse en 1914 le directeur de l'école, Aaron Eugene Malone, ancien enseignant et vendeur de la Bible à Saint-Louis. Le jeune couple offre aux femmes afro-américaines un moyen de s'améliorer à plusieurs niveaux et une chance d'obtenir leur indépendance économique. Ils contribuent également à populariser les écoles de cosmétologie.
En 1918, le succès de Poro permet à Annie et Aaron de construire un complexe d'usines et d'écoles de beauté dans le quartier noir et historique de la Ville, à Saint-Louis. Le Collège Poro dispose d'infrastructures communes aux campus universitaires de l'époque. En 1926, le College Poro employait 175 personnes et possédait des points de vente franchisés en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique et aux Philippines. L'empire Poro employait alors environ 75000 femmes à travers le monde.
Annie Malone a toujours considéré que si les femmes afro-américaines amélioraient leur apparence, elles seraient mieux prises au sérieux et se feraient d'avantage respecter. Annie souhaite ainsi que les élèves de ses écoles soient indépendantes et gagnent un salaire suffisant pour leur permettre de vivre une vie décente.
Dans les années 20, Annie Malone était l'une des femmes noires les plus riches du pays. Habile entrepreneure, elle est devenue une chef de file dans le secteur de la cosmétique, mais également une militante active au sein de la communauté noire de Saint-Louis. Généreuse et philantrope, elle soutient de nombreuses associations caritatives, ses employés et sa famille, des orphelinats ...
Martha Matilda Harper
Pionnière inspirante de la coiffure et du système de franchise
Née en 1857 en Ontario, au Canada, Martha Matilda Harper a connu une enfance difficile. À l'âge de 7 ans, elle commence à travailler comme domestique, ce qui forge son éthique de travail et sa détermination. Pendant ses 25 années en tant que domestique, Martha observe les besoins des femmes en matière de soins personnels, et développe un intérêt particulier pour les soins capillaires, elle-même motivée par sa chevelure très longue et difficile à entretenir.
Elle commence à expérimenter des formules de soin des cheveux dans la cuisine de ses employeurs, et utilise des ingrédients naturels. L’un des clients de Martha, impressionné par son dévouement et son intérêt pour les soins capillaires, lui confie une formule secrète de shampooing naturel, et tout cela, dira la légende, sur son lit de mort ! L'héritage de cette formule marque un tournant décisif dans sa vie. Ce shampooing, élaboré par un médecin allemand, était connu pour ses bienfaits sur les cheveux et le cuir chevelu. Mathilda, fascinée par les produits naturels, commence à utiliser cette formule sur elle-même et sur quelques clients, et constate des résultats spectaculaires. La formule deviendra la pierre angulaire de son futur empire.
Avec seulement 360 dollars, Mathilda Harper ouvre en 1888 son premier salon de beauté à Rochester (New York), le "Harper Method Shop". À une époque où les services de coiffure se faisaient à domicile, ouvrir un salon était une idée audacieuse et révolutionnaire. Ce salon offrait non seulement des soins capillaires élaborés à partir d'ingrédients naturels, mais aussi une gamme complète de services de beauté pour les femmes (et pour quelques hommes), mettant à l'honneur les concepts de bien-être et de relaxation. Mathilda invente pour son salon le fauteuil inclinable et le bassin à shampoing, améliorant considérablement le confort des clients.
Mais plus que le principe d'un salon ou la création de matériel, la véritable innovation de Mathilda Harper est le développement du premier système de franchise commerciale, pour étendre son entreprise, mais également permettre à d'autres femmes de devenir entrepreneures et indépendantes. Elle forme et soutient ainsi des centaines de femmes pour qu'elles ouvrent leurs propres salons, les "Harper Method Shops", à travers les États-Unis et au-delà. À son apogée, il y avait plus de 500 salons franchisés.
Martha insiste pour que ses franchisées soient des femmes, leur offrant des opportunités économiques à une époque où les femmes étaient largement exclues du monde des affaires. Elle leur fournit une formation complète à Rochester et un soutien continu pour garantir leur succès : cours d'anatomie, apprentissage des techniques de traitement du visage, du cuir chevelu et des cheveux ... grâce au manuel de la Méthode Harper. Les formations durent de quelques semaines pour les franchisées expérimentées à 6 mois pour les néophytes.
Les salons Harper Method Shop sont généralement situés dans des zones urbaines centrales ou dans des rues commerçantes importantes où ils sont accessibles à une clientèle féminine soucieuse de son apparence et de son bien-être. Ces emplacements stratégiques permettent aux salons d'attirer une clientèle diversifiée, allant des femmes de la classe ouvrière aux dames de la haute société. L'accessibilité et la visibilité dans des zones à fort trafic piétonnier étaient cruciales pour le succès des entreprises à cette époque, et les salons de Martha Harper étaient souvent situés à proximité d'autres commerces de détail et de services, tels que des magasins de vêtements, des bijouteries et des établissements de restauration. Ces emplacements stratégiques favorisaient une expérience d'achat complète pour les clients.
Martha Matilda Harper est décédée en 1950, à l'age de 92 ans. Elle a transformé l'industrie de la beauté avec ses soins naturels et son approche centrée sur le bien-être. Elle a également posé les bases du système de franchise moderne, offrant des opportunités économiques inédites aux femmes, et ouvrant la voie à l'inclusion des femmes dans le monde des affaires.
Femme inspirante partie de rien pour construire un empire, Martha Matilda Harper incarne l'esprit d'innovation et de résilience. Elle montre que les obstacles peuvent être transformés en succès retentissants, avec vision et détermination. Son histoire est une source d'inspiration pour toutes les femmes. Son modèle économique et son engagement envers l'autonomisation des femmes continuent d'inspirer les entrepreneurs aujourd'hui.
Lucie Saint-Clair
Icône Inspirante de la Coiffure Française
Lucette Rosilio, connue sous le nom de Lucie Saint-Clair, est née le 13 décembre 1926 à Cherbourg. Elle est la fille de Louise et Louis-Marcel Véron, hôteliers et restaurateurs. Après des études au Couvent des Oiseaux et un diplôme de l'École de L'Oréal, elle ouvre son premier salon en 1946 à Cherbourg. En 1965, elle inaugure à Paris un salon de coiffure et de beauté, qui devient rapidement un symbole du chic parisien. En 1967, elle épouse Jacques Rosilio, avec lequel elle aura deux enfants, Caroline et Michel-Franck.
Lucie Saint-Clair, c’est l’histoire d’une grande dame de la coiffure française qui a créé, dans les années 60, un véritable style représentatif du chic et de l’élégance parisienne. Elle a su capturer et réinventer l'essence du glamour parisien, en créant des coiffures naturelles, souples et élégantes, qui s'adaptent à toutes les situations de la vie courante. Son approche repose sur une observation minutieuse des tendances et un profond respect de l’héritage stylistique parisien. Ses collections se déclinent autour du chic des Parisiennes et démontre que la beauté est aussi bien une question d’héritage que de tendance. Et c’est d’ailleurs de là que naît son inspiration : réinventer le glamour parisien pour toutes les femmes du monde, grâce à des coiffures qui correspondent réellement à leur style, leur personnalité et la nature de leurs cheveux, en leur apportant à la fois expertise et complicité. Chaque coupe, chaque coloration, est conçue pour sublimer la beauté naturelle des clientes, offrant ainsi une personnalisation et une expertise inégalées.
La beauté ne se compose pas d'une seule facette, c'est pourquoi Lucie Saint-Clair souhaite que ses salons proposent une gamme complète de services de beauté : coupes de cheveux et colorations proposées en partenariat avec L’Oréal Professionnel s’allient au maquillage et manucures avec OPI et aux soins du visage de la marque Payot, pour offrir une prestation plus complète aux femmes désireuses de se refaire une beauté. L’objectif annoncé est de permettre aux clientes de bénéficier du meilleur de la beauté en un seul lieu, et de bénéficier de services innovants et de qualité. Ses employés bénéficient de formations continues, ce qui leur permet de toujours rester à la pointe des dernières tendances et techniques, et d'offrir aux femmes et aux hommes modernes et actifs une expertise, un savoir-faire technique et des services personnalisés de coiffure et d’esthétique de luxe. Ainsi, le style Lucie Saint-Clair révèle la beauté naturelle et plurielle de chaque femme et de chaque homme.
Lucie Saint-Clair est une figure inspirante pour toutes les femmes souhaitant s’investir dans la coiffure. Elle démontre qu'avec passion, détermination et innovation, il est possible de créer un empire de la beauté. Membre du Cosmetic Executive Women (CEW), son parcours est jalonné de distinctions comme la Légion d'honneur ou le prix Montgolfier, et elle incarne la réussite et l'excellence.
Fondatrice et présidente du groupe Lucie Saint-Clair jusqu’en 2010, elle a laissé un héritage durable dans le monde de la coiffure. Lucie Saint-Clair reste un modèle de détermination et d’innovation, inspirant les femmes à suivre leurs passions et à exceller dans leur domaine. Son style, imprégné de l'élégance parisienne, continue d’influencer et de redéfinir les standards de beauté à travers le monde. Aujourd’hui, ses salons continuent de prospérer, offrant une expérience de luxe et personnalisée à chaque visite. Elle prouve ainsi qu'une carrière dans la coiffure peut être synonyme de succès et de glamour, tout en contribuant activement à la communauté professionnelle et culturelle.
Les salons Lucie Saint-Clair sont majoritairement développés en région parisienne, mais également à Bordeaux et Boulogne. En 2011, la marque s’est d’ailleurs refait une beauté en s’offrant une nouvelle identité graphique plus moderne, qui se retrouve dans ses collections